Validation de la note conceptuelle de l'évaluation MAPS en République du Congo

La note conceptuelle préparée par le Secrétariat technique de la mission de l'évaluation MAPS en République du Congo avec l'appui du consultant international, en vue de la réalisation de l'évaluation MAPS a été validée au cours d'un atelier tenu, le 20 février 2025 à l'hôtel Grand Lancaster de Brazzaville. Il a été question spécifiquement de procéder à l'examen détaillé de la note conceptuelle, de formuler, le cas échéant, des observations et contributions verbales ou écrites sur cette note et de valider sa version définitive.

La validation de la note conceptuelle permettra de réaliser l'évaluation du système de passation des marchés, selon la méthodologie MAPS, en République du Congo, phase essentielle pour l'amélioration des pratiques en matière de marchés publics et de renforcement de la gestion des investissements publics.

Dans son allocution d'ouverture, le Conseiller spécial du Premier ministre chargé de la gouvernance, du dialogue économique et de la lutte contre la corruption, Monsieur Gervais BOUITI VIAUDO a rappelé l'engagement du Gouvernement de la République à conduire l'évaluation du système de passation des marchés, selon la méthodologie MAPS, avec l'appui de la Banque mondiale à travers le Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durables des services (PAGIR).

Il a indiqué que pour garantir cette évaluation, la note conceptuelle met en exergue les indices d'évaluation du système économique et financier du pays pour maintenir l'obligation de rendre compte, identifier les réformes entreprises en matière des finances publiques, cibler les principaux acteurs impliqués dans l'évaluation et dans la collecte des informations, émettre des propositions et recommandations.

En outre, Monsieur Gervais BOUITI VIAUDO a demandé aux participants de prendre une part active à cette grande étape du processus d'évaluation MAPS en République du Congo, en vue de susciter un véritable consensus national sur le projet de note soumis et les actions à entreprendre en faveur de l'amélioration de notre système des marchés publics.

Cet atelier a regroupé une soixantaine de cadres venus du secteur public, du secteur privé et de la société civile. La présentation de cette note a été effectuée par le consultant international, Pierre MORIN. Le contenu et la forme de cette note ont été examinés, suivis des observations et propositions des parties prenantes dans le but de l'affiner et la consolider.

Les travaux de l'atelier se sont déroulés en plénière sous la coordination d'un présidium composé de Monsieur Davy Wolfgang OPOKO, Directeur général par intérim de l'ARMP et de Monsieur Joël IKAMA NGATSE, Directeur général du contrôle des marchés publics, sous la modération de Raymond NTI, responsable communication du PAGIR. Ces travaux ont été marqués par des présentations et des échanges.

Monsieur Pierre Morin a précisé que le processus d'évaluation comprend la planification à travers la note conceptuelle, l'exécution de l'évaluation proprement dite par la matrice des indicateurs, et le rapportage. Il a montré que l'évaluation se déroule en trois étapes : l'évaluation qualitative de la situation sur la base des bonnes pratiques, l'évaluation quantitative qui appuie la précédente en fournissant des informations chiffrées et l'identification des écarts. Ces trois étapes constituent la base factuelle permettant de constater la situation actuelle, identifier les forces et faiblesses du système des marchés, dégager des actions de réformes des domaines démontrant des écarts et élaborer des recommandations ciblées et concrètes formulées en termes de priorités et de plan d'actions dans le but d'améliorer l'efficacité et l'efficience de la passation des marchés publics, assurer l'intégrité et la transparence quant à l'utilisation des fonds publics.

L'évaluation MAPS indique également les responsables. Il s'agit de l'institution chef de file, en l'occurrence l'ARMP, qui veille au soutien et à l'adhésion des autorités. Les partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale qui accompagne le processus, à travers le PAGIR, le Banque africaine de développement (BAD), l'agence africaine de développement (AFD) et le FMI pour leur regard et éventuel soutien au processus.

Arold Dusméril KOUKA

Chef de bureau appuis techniques